Seymaz 1977 - Eric Vuagnaz / Genève Suisse

Eric Vuagnat se dispute avec son pilote Rolf Biland en fin d'année 1976. JF annoncé alors comme espoirs suisses pour 1977 est approché par Eric pour monter un partenariat. Ce dernier a plein d'idées et décide de construire un engin incroyable avec deux roues directionnelles et une barre anti-roulis. Ce side a une tenue de route d'enfer, la roue du panier conduit et la roue avant quelquefois ne touche plus le sol. On passe Steinhausen dans les grands droites un rapport en dessus. Beaucoup d'histoires naissent de ce moment et on veut interdire le Seymaz de JF Monnin et le BEO de Rolf Biland. Une fois qu'ils comprennent que JF fait le troisième temps au Ricard, avec une vitesse lamentable sur la grande rectiligne (15ème meilleure vitesse du plateau GP) ils se disent tous que ce chassis a quelque chose de fou et fin 1977 une dizaine de pilotes passent commandes à Seymaz. (c'est simplement le nom de la petit rivière qui passe près de l'atelier d'Eric au Carré d'Aval / Genève). Ce dernier habite à Jussy à côté, il est passionné de courses en barquettes et monoplaces. Grand connaisseur de la technologie chassis alu anticorrodal avec des milliers de rivets aviation après collage, fabrique tout, dont ses propres trapèzes et conçoit ces fantastiques chassis : roue panier fixe Biland en 1976 / roue directionnelle Monnin 77 et beaucoup de pilotes en Seymaz 2rd en 1978. Eric à couru quelquefois les 24H du Mans, il roulait très vite, mais ne pouvait s'empêcher de chercher un appareil à souder pour modifier les suspensions de la voiture qu'il partageait avec ses coéquipiers. Un génie de tête et de doigts ! jfm a beaucoup de problèmes pour faire de bons départs à cause de ses jambes, ses premières lignes en GP ne servent pas, il part entre 10 et 20ème, et quand il remonte bien au GP dAngleterre et de France, il ya encore en plus un tête à queue, et ça finit seulement 5ème à Silverstone et 7 ème au Ricard. Ses moteurs sont d'origine et la ligne droite Castellet c'est la cata, une dizaine de Yam sont plus vite et en course c'est 5-6 dépassements à chaque tour, seul le chassis nous sauve, maisle reste n'est pas là et jfm doit encore faire la mécanique lui-même. Je suis aussi le manager et le sponsor.